Sommaire
- Qu’est-ce que l’électrostimulation ?
- Qu’est-ce que l’électrosexe ?
- Le principe
- Comment bien utiliser les appareils ?
- Quels sont les risques ?
Qu’est-ce que l’électrostimulation ?
L’électrostimulation est le déclenchement de la contraction des muscles en utilisant des impulsions électriques. Celles-ci sont générées par un appareil et délivrées au moyen d’électrodes placées sur la peau, proche de la zone des muscles à stimuler. Ainsi, ces impulsions imitent les influx nerveux venant du système nerveux central, provoquant la contraction des muscles. Les électrodes sont généralement des plaquettes qui adhèrent à la peau.
Qu’est-ce que l’électrosexe ?
L’électro-stimulation érotique a débuté dans les années 1950 avec l’introduction d’un dispositif appelé le Relaxacisor, qui a été à l’origine conçu pour stimuler les muscles en utilisant les courants électriques tout en détendant.
Ces appareils sont toujours dans l’utilisation médicale aujourd’hui et sont connus comme unités de EMS (stimulation électronique de muscle).
Certaines personnes ont trouvées des utilisations alternatives pour le Relaxacisor en plaçant les électrodes sur les parties génitales du corps.
Cependant, ni l’un, ni l’autre, le EMS ou les unités médicales de TENS n’étaient idéaux pour des buts érotiques. C’est dans les années 1980, que les premiers dispositifs construits spécifiquement pour l’électro-stimulation érotique sont devenus disponibles, deux en particulier, un appelé le Titillator et l’autre à l’origine connu sous le nom de Pleasure Box mais plus tard connu sous le nom de PES Power Box.
Pour les personnes les plus expérimentées, il y a les appareils dotés des dernières technologies tel que Axis, avec 99 niveaux d’intensités, 7 modes de lecture, mais également une lecture audio où vous pouvez contrôler la stimulation avec vos musiques préférées.
Calinella a fait le choix de vous proposer uniquement les stations Axis et Flux de la marque Electrastim, pour être sûr que tous les jouets de cette marque soient compatibles entre eux.
Le principe
Les appareils de ce type ont trois effets :
- électro massage ou « électro masturbation », sur les nerfs des extrémités, gland du pénis ou clitoris ;
- électro-érection ;
- électro-éjaculation.
Ainsi, les sensations qu’offrent certaines machines de bonne qualité sont infinies. La richesse des sensations est la conjonction de plusieurs facteurs :
- la décontraction de la personne ;
- sa réceptivité et sa capacité à se déconnecter du présent ;
- le type de stimulateur utilisé ;
- le type d’électrodes appliquées, ainsi que leur localisation ;
- le type de signal : fréquence et intensité primordiales pour le ressenti.
Aussi, certaines personnes sont capables de ressentir d’authentiques orgasmes, avec ou sans éjaculation. Tout orgasme survenant sans procédé mécanique (absence d’attouchement) est appelé HFO (Hand Free Orgasm, « orgasme à mains libres »). Ainsi, un HFO peut être obtenu de multiples manières (pumping, massage prostatique, etc.). L’électrostimulation est un procédé particulièrement performant pour obtenir des HFO multiples, sous réserve de savoir contrôler les muscles du périnée.
L’électrostimulation fait progresser l’excitation sexuelle jusqu’à un plateau sensoriel (edging). Ce plateau peut être dépassé sous certaines conditions pour faire place à un véritable orgasme anéjaculatoire (orgasme sec ). L’absence d’éjaculation libère le sujet de la phase réfractaire. Les séquences orgasmiques peuvent ainsi s’enchaîner pendant plusieurs minutes pour certaines personnes.
Comment bien utiliser les appareils
Un appareil se compose de trois parties :
- Un générateur d’impulsion, de fréquence et de forme variables, anciennement avec des temporisateurs, maintenant, comme avec les appareils d’électrostimulation musculaire, des microcontrôleurs (PIC, Atmel, Arduino), généralement de fréquence comprise entre 1 et 500 Hz (voire sur tout le spectre audio pour certains appareils haut de gamme), largeur d’impulsion généralement entre 20 microsecondes et 300 microsecondes ;
- Un amplificateur et un transformateur ou un élévateur de tension (convertisseur boost) qui élève la tension de 10 V à 80 V (transformateur d’impédance) ;
- Des électrodes de forme diverses.
Les appareils d’électrostimulation érotique sont spécifiquement conçus et fabriqués pour cet usage. Les premières unités analogiques sont devenues populaires pendant le milieu des années 1980, et depuis les années 1990, des dispositifs numériques sont devenus disponibles. Les deux types tiennent compte habituellement des ajustements des niveaux de fréquence et de puissance. L’ensemble se compose habituellement d’une boîte de réglage et d’électrodes câblées, portatives et fonctionnant avec des piles.
Le boîtier d’électrostimulation comprend 1 ou 2 sorties. Pour chaque sortie, il existe un pôle positif et un pôle dit « commun ». Chaque pôle doit être branché à un conducteur fixé à une partie de l’anatomie du sujet. Par exemple, le pôle + est branché sur un anneau conducteur au niveau du gland ; le pôle « commun » est branché à un autre anneau conducteur autour des bourses, ou à n’importe quelle autre partie du corps, pourvu que ce soit « sous la ceinture » : électrode anale, sonde introduite dans l’urètre descendant dans la prostate, etc.
Quels sont les risques avec l’électrostimulation ?
Si vous souffrez d’épilepsie, si vous portez un stimulateur cardiaque (pacemaker…), l’électrostimulation n’est pas pour vous. Ne jamais mettre les électrodes sur le ventre d’une femme enceinte, en présence d’une hernie ou d’une éventration. En cas de problème de santé ou de doutes, demandez conseils à votre médecin traitant. Prenez toujours le temps de lire la notice d’utilisation et de contre-indications. Cependant, les conseils présents ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic de votre médecin généraliste ou tout autre professionnel de santé. Calinella se dégage de toutes responsabilités en cas de non-respect des règles de sécurité.
Certaines personnes aux États-Unis, utilisent d’autres appareils pour générer les signaux électriques. Soit des chaînes Hifi avec des CD et des musiques spécifiques, soit des micro-ordinateurs dotés de programmes qui génèrent toutes sortes de sons. Ces sons sont captés sur les sorties comme la carte son et envoyés à un petit amplificateur et à un transformateur. Les transformateurs de ligne 100 V audio (ou les transformateurs audio d’impédance) sont les plus aptes à laisser passer le spectre des fréquences audibles (20 Hz – 20 kHz), et ainsi évitent le risque de s’échauffer comme les simples transformateurs d’alimentation prévus pour le 50 ou 60 Hz. Il est possible de trouver sur le Web de nombreux schémas permettant de réaliser soi-même son propre appareil d’électrostimulation.